Archives ‘Végétal’
Alphabet du silence
Jeudi 5 août 2010
Estiu
Lundi 12 juillet 2010
Été
d’aquesta vida tan claufida d’ufana
ren non demòra pas que lei rebats dau temps
parpalhòlas de glòria a fiu d’aiga e de mar
ambé quand la nuech o vèn tot acaptar
dau fuòc qu’antan flambèt a la cima deis oras
leis ombras nudas coma un faisset de cendre
de cette vie si remplie de vanité
rien ne demeure que les reflets du temps
papillons de gloire au fil d’eau et de mer
avec quand la nuit vient tout recouvrir
de ce feu qui flamba autrefois au sommet des heures
les ombres nues comme un petit tas de cendres
Philippe Gardy, extrait de Mitologicas (éd. Fédérop)
NB : cette photo, comme d’autres de cette série, est faite pour être tirée en grand format (60×90 minimum). Difficile à restituer ici.
Été
d’aquesta vida tan claufida d’ufana
ren non demòra pas que lei rebats dau temps
parpalhòlas de glòria a fiu d’aiga e de mar
ambé quand la nuech o vèn tot acaptar
dau fuòc qu’antan flambèt a la cima deis oras
leis ombras nudas coma un faisset de cendre
de cette vie si remplie de vanité
rien ne demeure que les reflets du temps
papillons de gloire au fil d’eau et de mer
avec quand la nuit vient tout recouvrir
de ce feu qui flamba autrefois au sommet des heures
les ombres nues comme un petit tas de cendres
Philippe Gardy, extrait de Mitologicas (éd. Fédérop)
NB : cette photo, comme d’autres de cette série, est faite pour être tirée en grand format (60×90 minimum). Difficile à restituer ici.
La prima tota (8)
Samedi 19 juin 2010
La prima tota (6)
Samedi 5 juin 2010
Dans l’ombre
Lundi 3 mai 2010
Dans l’ombre des herbes, là où le soleil peine encore à pénétrer, d’étranges créatures émergent de la rosée… rappelant aux insectes qu’il y a 200 millions d’années, ici même, des monstres marins régnaient au fond d’un immense océan…
Dans l’ombre des herbes, là où le soleil peine encore à pénétrer, d’étranges créatures émergent de la rosée… rappelant aux insectes qu’il y a 200 millions d’années, ici même, des monstres marins régnaient au fond d’un immense océan…
Au fond de notre nuit
Mercredi 21 avril 2010
” Rien ne peut altérer le tourbillon, lent ou rapide, de la musique, dans notre sensibilité. Rien que la musique, seule avec elle-même, dans la plénitude de ses charmes. Touchant à des parts de nous-mêmes que nous ignorions, et qui s’étonnent d’être ainsi évoquées et tirées des cavernes obscures où elles sommeillaient. Où elles auraient pu dormir toute une vie, la nôtre, sans que nous sachions jamais ce qui peut se cacher au fond de notre nuit.
Le plus clair, le plus profond, le plus riche, le plus étrange de tout l’or qu’en lui cache chacun de nous. Sans le savoir. Dans l’innocence du misérable qui, étendu sur des tas de chiffons, ne saura jamais qu’il vient de passer sa dernière nuit sur un sac d’or. Alors qu’il est mort de faim et de froid. “
Max Rouquette, Ils sont les bergers des étoiles
Une manière d’annoncer que le mois prochain paraîtra le n°4 des Cahiers Max Rouquette avec un dossier central sur “Max Rouquette et la musique“. Et qu’à l’automne le disque Rasims de luna (réalisé à partir du concert exceptionnel donné à l’Opéra Comédie de Montpellier en juin 2008 à l’occasion du centenaire de l’écrivain), devrait être enfin disponible.
” Rien ne peut altérer le tourbillon, lent ou rapide, de la musique, dans notre sensibilité. Rien que la musique, seule avec elle-même, dans la plénitude de ses charmes. Touchant à des parts de nous-mêmes que nous ignorions, et qui s’étonnent d’être ainsi évoquées et tirées des cavernes obscures où elles sommeillaient. Où elles auraient pu dormir toute une vie, la nôtre, sans que nous sachions jamais ce qui peut se cacher au fond de notre nuit.
Le plus clair, le plus profond, le plus riche, le plus étrange de tout l’or qu’en lui cache chacun de nous. Sans le savoir. Dans l’innocence du misérable qui, étendu sur des tas de chiffons, ne saura jamais qu’il vient de passer sa dernière nuit sur un sac d’or. Alors qu’il est mort de faim et de froid. “
Max Rouquette, Ils sont les bergers des étoiles
Une manière d’annoncer que le mois prochain paraîtra le n°4 des Cahiers Max Rouquette avec un dossier central sur “Max Rouquette et la musique“. Et qu’à l’automne le disque Rasims de luna (réalisé à partir du concert exceptionnel donné à l’Opéra Comédie de Montpellier en juin 2008 à l’occasion du centenaire de l’écrivain), devrait être enfin disponible.
Illuminations
Jeudi 1 avril 2010
Silence
Samedi 27 mars 2010
À l’exemple de la musique, le silence est fait pour les différentes heures de la vie.
Le matin, il est rougeoyant des braises de la nuit, son éclat est sombre et déjà, en son coeur, il est cendre froide.
Le silence du soir est tremblant d’attente. Il accompagne les vengeances et les séductions.
Quelquefois, pourtant, sa fièvre n’est que celle de l’observateur. On dit alors qu’il est inaperçu.
C’est la nuit que le silence déploie ses tentures les plus lourdes, ses longs velours d’orient, plis et replis, fastes et néfastes. Au fond, c’est la noce du silence et des ténèbres qui est l’ultime cérémonie.
Michel Thion, Traité du Silence (éditions Voix d’encre)
À l’exemple de la musique, le silence est fait pour les différentes heures de la vie.
Le matin, il est rougeoyant des braises de la nuit, son éclat est sombre et déjà, en son coeur, il est cendre froide.
Le silence du soir est tremblant d’attente. Il accompagne les vengeances et les séductions.
Quelquefois, pourtant, sa fièvre n’est que celle de l’observateur. On dit alors qu’il est inaperçu.
C’est la nuit que le silence déploie ses tentures les plus lourdes, ses longs velours d’orient, plis et replis, fastes et néfastes. Au fond, c’est la noce du silence et des ténèbres qui est l’ultime cérémonie.
Michel Thion, Traité du Silence (éditions Voix d’encre)
Désir de lumière
Jeudi 18 mars 2010
Printemps !
Lundi 15 mars 2010