
Lac du Salagou, décembre 2010
Lac du Salagou, décembre 2010
Jeudi 8 avril à 19 h. Théâtre de Clermont l’Hérault
Une soirée hors norme mêlant forum, spectacle, débat, poésie, échanges, sur le thème annuel de la saison : OÙ ?
Lac du Salagou, février 2010
Le Théâtre de Clermont l’Hérault a créé une action, sous le nom d’Archipel, dont le but est d’interroger les changements de notre époque, dans une vision à la fois sociale et poétique. C’est plus particulièrement la Vallée du Salagou qui sera le sujet d’Archipel pour cette soirée à laquelle je participe, à travers une série d’images inédites (dont celle-ci) qui seront intégrées à la partie audiovisuelle du spectacle.
Avec la participation de Michaël Glück (poète), Laurence Vielle (poète), Vincent Granger (musicien), Pierre Diaz et Michel Bismut (musiciens), Patrick Vendrin (comédien), Philippe Martin (écologue), Georges Souche (photographe), Ibrahim Diame (Cie Du Nord au sud), l’association de Hip Hop Positivement Correct, le Chœur du Théâtre dirigé par Luc Sabot, d’autres invités encore, des amateurs, des lycéens des établissements scolaires René Gosse et Cep d’Or de Clermont l’Hérault, le public et l’équipe du Théâtre…
A partir de 19 h. Dès 10 ans - Tarif unique : 3 euros avec un verre offert - Une buvette et une restauration sont proposées à la vente pendant l’entracte. Plus d’informations sur le site www.theatreclermontlherault.fr.
Ruisseau, St Jean de la Blaquière. Février 2010
C’est en nous que les paysages trouvent un paysage. C’est pourquoi, si je les imagine, je les crée ; si je les crée, ils existent ; s’ils existent, je les vois tout comme je vois les autres. (…)
Les voyages, ce sont les voyageurs eux-mêmes. Ce que nous voyons n’est pas fait de ce que nous voyons, mais de ce que nous sommes.
Fernando Pessoa, Le Livre de l’intranquilité
Mas Audran, février 2010
Mas Audran, février 2010
Delà l'aiga #2, février 2010
Salagou, janvier 2010
Je ne sais ce qu’est le temps. Je ne sais quelle est sa vraie mesure, si toutefois il en possède une. (…)
Il me semble parfois que tout est faux, et que le temps n’est qu’un simple contour, servant de cadre à quelque chose qui lui est étranger. Dans le souvenir que je garde de ma vie passée, les temps sont disposés selon des plans et des niveaux absurdes, et je me retrouve plus jeune dans tel épisode de mes quinze ans solennels qu’en tel autre de mon enfance, assis au milieu de mes jouets.
Ma conscience s’embrouille lorsque je pense à ces choses. Je pressens une erreur quelque part ; mais je ne sais où elle se trouve. Il me semble assister à un tour de prestidigitation, devant lequel je saurais bien que je suis dupé, mais sans pouvoir deviner la technique ou le mécanisme de cette duperie.
Fernando Pessoa, Le Livre de l’intranquilité