Archives ‘Garrigue’
Messatge del fotograf
Samedi 1 janvier 2011
Zen
Mercredi 29 décembre 2010
Semenaires de lutz
Mardi 28 décembre 2010
Semeurs de lumière
Semeurs de lumière
Sòmi dau matin
Samedi 11 septembre 2010
Lo mèrle que vai d’una mata
a l’autra mata e que seguís
los vièlhs camins, e que s’acata
en lo bois e los romanins,
sol poiriá dire amb la palomba
e la mostèla e lo singlar
tota la patz d’aquela comba.
Le merle qui va d’un buisson
à l’autre, et qui suit
les vieux chemins, et se cache
dans le buis et les romarins,
seul pourrait dire, et la palombe
et la belette et le sanglier,
toute la paix de cette combe.
Max Rouquette, Comba de la trelha. Extrait de Sòmis dau matin, 1937
Lo mèrle que vai d’una mata
a l’autra mata e que seguís
los vièlhs camins, e que s’acata
en lo bois e los romanins,
sol poiriá dire amb la palomba
e la mostèla e lo singlar
tota la patz d’aquela comba.
Le merle qui va d’un buisson
à l’autre, et qui suit
les vieux chemins, et se cache
dans le buis et les romarins,
seul pourrait dire, et la palombe
et la belette et le sanglier,
toute la paix de cette combe.
Max Rouquette, Comba de la trelha. Extrait de Sòmis dau matin, 1937
Estiu
Lundi 12 juillet 2010
Été
d’aquesta vida tan claufida d’ufana
ren non demòra pas que lei rebats dau temps
parpalhòlas de glòria a fiu d’aiga e de mar
ambé quand la nuech o vèn tot acaptar
dau fuòc qu’antan flambèt a la cima deis oras
leis ombras nudas coma un faisset de cendre
de cette vie si remplie de vanité
rien ne demeure que les reflets du temps
papillons de gloire au fil d’eau et de mer
avec quand la nuit vient tout recouvrir
de ce feu qui flamba autrefois au sommet des heures
les ombres nues comme un petit tas de cendres
Philippe Gardy, extrait de Mitologicas (éd. Fédérop)
NB : cette photo, comme d’autres de cette série, est faite pour être tirée en grand format (60×90 minimum). Difficile à restituer ici.
Été
d’aquesta vida tan claufida d’ufana
ren non demòra pas que lei rebats dau temps
parpalhòlas de glòria a fiu d’aiga e de mar
ambé quand la nuech o vèn tot acaptar
dau fuòc qu’antan flambèt a la cima deis oras
leis ombras nudas coma un faisset de cendre
de cette vie si remplie de vanité
rien ne demeure que les reflets du temps
papillons de gloire au fil d’eau et de mer
avec quand la nuit vient tout recouvrir
de ce feu qui flamba autrefois au sommet des heures
les ombres nues comme un petit tas de cendres
Philippe Gardy, extrait de Mitologicas (éd. Fédérop)
NB : cette photo, comme d’autres de cette série, est faite pour être tirée en grand format (60×90 minimum). Difficile à restituer ici.
La prima tota (7)
Vendredi 11 juin 2010
Portrait : Melitaea cinxia
Vendredi 28 mai 2010
La prima tota (3)
Mardi 18 mai 2010
Variations paysagères autour du printemps
Variations paysagères autour du printemps
En chasse
Lundi 26 avril 2010
Diablotin
Mardi 6 avril 2010
” La mer, première nourrice de la vie, conserve encore, dans ses abîmes, beaucoup de ces formes singulières, discordantes, qui furent les essais de l’animalité ; la terre ferme, moins féconde, mais plus apte au progrès, a presque totalement perdu ses étrangetés d’autrefois. Le peu qui persiste appartient surtout à la série des insectes primitifs, insectes d’industrie très bornée, de métamorphoses très sommaires, presque nulles. (…)
La larve de l’Empuse est bien la créature la plus étrange de la faune provençale, fluette, dandinante et d’aspect si fantastique que les doigts novices n’osent la saisir. Les enfants de mon voisinage, frappés de sa tournure insolite, l’appellent le diablotin. “
Jean-Henri Fabre, Souvenirs entomologiques
” La mer, première nourrice de la vie, conserve encore, dans ses abîmes, beaucoup de ces formes singulières, discordantes, qui furent les essais de l’animalité ; la terre ferme, moins féconde, mais plus apte au progrès, a presque totalement perdu ses étrangetés d’autrefois. Le peu qui persiste appartient surtout à la série des insectes primitifs, insectes d’industrie très bornée, de métamorphoses très sommaires, presque nulles. (…)
La larve de l’Empuse est bien la créature la plus étrange de la faune provençale, fluette, dandinante et d’aspect si fantastique que les doigts novices n’osent la saisir. Les enfants de mon voisinage, frappés de sa tournure insolite, l’appellent le diablotin. “
Jean-Henri Fabre, Souvenirs entomologiques