
Asphodèle, massif de la Séranne, avril 2012
Asphodèle, massif de la Séranne, avril 2012
La Mégère (Lasiommata megera), 29/01/12
29 janvier. Ce papillon qui prend le soleil sur les pierres a profité de la douceur du début d’année pour éclore de manière très anticipée. Optimisme fatal. Sa vie aura été brève. Quelques jours plus tard, la température baissait jusqu’à - 10 °. Contrairement aux quelques espèces qui hibernent à l’état de papillon, celles qui émergent de leur chrysalide dès les premières chaleurs n’ont pas de système de protection contre les grands froids.
Pic de Vissou, sept. 2011
Saint-Guilhem le Désert, août 2011
Bèu grilh, miegjorn cantant dins los lausasses
quand tot s’aplanta au suau reglet de l’uscle
e que tot pensament s’esbeu
dins lo bronzinar de las oras !
Beau grillon, midi qui chante entre les pierres plates / à l’heure où tout s’interrompt sous la suave tyrannie de la brûlure / et où toute pensée s’évapore / dans le bourdonnement des heures
Jean-Frédéric Brun,
extrait de “Beu rocam” (Legendari de las despartidas)
Delà l'aiga #6, mai 2011
Mourèze, juin 2010
… aital dins la garriga sonque viu lo langui de la mar qu’èra e dont solas demòran pèiras après lo reflús d’una paraula qu’ausissèm pas plus.
…ainsi dans la garrigue ne vit plus que la nostalgie de la mer qu’elle était et dont seules demeurent des pierres après le reflux d’une parole que nous n’entendons plus.
Jean-Claude Forêt, extrait des “Cants de l’ochava”
La plus grande flutiste actuelle et la reine incontestable de Junas 2011, éblouissante dans tous les contextes.
Nicole Mitchell, en duo avec Joëlle Léandre. Junas 23/07/11
(Concert Denis Fournier “Watershed”)
Tomeka Reid, violoncelle. Junas 20/07/11
Barlie de Robert (Himantoglossum robertianum), 24/02/11
Château de Quéribus, Aude, 1999
” Une énorme verrue calcaire qui rompt la crête des Corbières méridionales et émerge verticalement, sur trois cents mètres de haut, des contreforts montagneux couverts de garrigues : et ce piton fantastique, visible du cap Béar, à soixante kilomètres de là, dresse à huit cents mètres une étrange construction aussi haute que large, un véritable blockhaus dont les murs ont par endroits quatre mètres d’épaisseur. Mais l’intérieur a la beauté mystique d’une cathédrale.”
Michel Roquebert, “Citadelles du vertige”
Château de Quéribus, salle du donjon, 1998
Alphabet du silence #2 (2009)