Vivre en pleine lumière
Se jeter dans l’abîme.
Les écrans de fumée se dissipent, vite.
La pluie drue et fine distille les vagues.
Le jour se lève.
Raymond Alcovère, extrait de L’aube a un goût de cerise, éditions N&B
Vivre en pleine lumière
Se jeter dans l’abîme.
Les écrans de fumée se dissipent, vite.
La pluie drue et fine distille les vagues.
Le jour se lève.
Raymond Alcovère, extrait de L’aube a un goût de cerise, éditions N&B
j’ADORE ce genre de photo, et celle-ci en particulier, merci !
La photo est saisissante. La lumière triomphante, la vie. On en perd la notion d’échelle. Je pense à la mer démontée de Gustave Doré lors du déluge…
Quand au poème, je retiens les deux premiers vers : toute la dualité de l’existence y est
contenue.
Bien vu pour la mer démontée et le déluge car justement le texte de Raymond est inspiré par la mer, je l’ai un peu “détourné”. C’est une source intermittente, qui apparaît rarement, mais quand c’est le cas elle ne fait pas semblant !
Ce qui est incroyable c’est ce que votre objectif (allié à une technique certaine) est capable de capter… La matière est plus vrai que nature: Je pense à l’écume, aux feuilles mouillées, à la lumière qui traverse les pans de brume…
Il faut dire, dans ce cas précis, que la lumière était exceptionnelle car c’était en hiver et l’eau était plus chaude que l’air. Si on ajoute le côté exceptionnel de l’émergence de la source (depuis 1997, elle n’est pas réapparue), c’est doublement magique.
On a la sensation d’une force paisible dans cette image